• Des cendres

     

    Dans l'ascenseur de mes pensées 
    Il y a le mâle et l'ivresse 
    De vers, de vins à partager...
    Sans pour autant qu'on se connaisse.
    Là n'est pas la nécessité 
    Un peu de désinvolture !
    Me garderai bien de monter
    Mais de descendre au clair-obscur.

     

    Emmène -moi vite en enfer
    Dompter le feu de mes diables
    Emmène-moi à ton Paradis
    Exaucer des vœux détestables

     

    Délivre-moi de mes folies
    De toutes mes pensées austères 
    Qui aiment à surgir à l'envie 
    Tu me seras salutaire

     

    Guide-moi bien vite mon Ami
    Et surtout fais qu'en descendant 
    La porte reste ouverte longtemps 
    Le monde doit humer mon brûlis.

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  •  

    "Embrazos", avec l'aimable autorisation de Alicia Brizzio

     

    L'étreinte


    Serre-moi, serre-moi fort. Laisse mes yeux clore
    Cet instant merveilleux et souvent écourté
    Les bras emplis de notre bonheur reporté
    Que mon infinie ferveur laisse toujours clore.

    Ne dis rien, prend ma main et saisis tout dès lors
    L’enveloppe, le fond sans limite ni clarté
    Les râles qui rassurent jusqu’en aparté
    Les maris, les amants, les amis qu’on honore.

    Peu importe les propos des pies pavanant
    Leur ramage chaque jour plus beau ou luisant
    Vicieuses et jalouses aux regards argentiques.

    Car on étreint sans réserve ceux qu’on estime
    Et l’émoi suscité est toujours légitime
    Pourvu que l'effusion soit simple et authentique.

     

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  • Entre Sade et Bacchus

    Entre Sade et Bacchus

    Je regardais le flacon, jaugeais du regard
    Son col, son épaule galbée toute en finesse, 
    De la gueule au corps empli, divine promesse
    De la liqueur qui invite à se coucher tard.

    J'abouchais sans fondement le besoin hagard
    D'une femme éperdue oublier ses richesses,
    Esseulée et sans vertu supplier la liesse,
    Vénérer la boisson et ses moindres égards

    Mais lorsque j'arrivais au cul la tête lourde
    Que l'envie et la bouche n'étaient pas restées gourdes
    J'ai su que l'ivresse ne serait raisonnable.

    Et je te regardais, toi, flacon merveilleux
    Jurer par ta présence aux effets semblables
    Du vin qui enivre le cœur et grise les yeux.

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  • Image: www.arcturius.org


    Amante de la Lune


     J'aime celui ci, celui là, leur cœur, leur place
    Ravivent ma ferveur en tout victorieuse
    Gageant la passion à jamais glorieuse
    Que le jour ni la nuit n'altère ni efface.

     Je l'aime lui aussi, de son esprit vivace
    Aux voltiges de sa répartie lumineuse
    Ou lui encore, de son étreinte amoureuse
    Et qui adroitement à chaque fois enlace.

     J'aime tous ces hommes qui souvent se ressemblent
    Aux désirs immortels qui dedans moi s'assemblent
    De toi que, jour et nuit, j'adule et j'adore.

     Mais mon corps, mon esprit et le cœur qui me tiennent
    Sont chétif, et étroit, et plus malade encore
    Qu'aussi vif d'amour et d'amitié qu'ils contiennent.

     

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  • J'ai de ta peau

     

     

     

     

     

    J'ai de ta peau en dessous de mes ongles
    De ta salive sur toutes mes lèvres
    J'ai de tes empreintes qui jouent, qui jonglent
    De mon corps, de mes seins j'en eu la fièvre

    J'ai de tes caresses qui me reprennent
    Comme une tempête, comme un écho
    Comme nombre d'envies que je refrène
    Et qui reviennent au grand galop

    J'ai de tout tes désirs que je féconde
    Que je sustente, l'âme transcendée
    Et qui avaient la conviction profonde
    Que ma tête mon cœur auraient cédé

    J'ai de tout tes fantasmes refoulés
    De tes envieux baisers, jusqu'au matin
    Je voudrais ton corps en sueur, échoué
    Je n'ai que ton absence...dans tes reins.

     

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  • Chairs amies

     

     

     

     

     

     

     

     

    Chairs amies

    Mais qui es-tu donc pour m'imposer ce sevrage ?
    Des heures, des jours entiers à penser à toi
    Je te désire et t'implore comme tutoient
    Les indiens qui dansent et quémandent les nuages

    De pluie

    Tes regards éhontés qui se posent sur moi
    Furtifs et puissants comme un rai de lumière
    Illumine mes sens et réchauffe mes chairs
    Éclaire ma vie, mon âme et mon cœur larmoie

    D'envie

    Ces instants évanouis trop loin dans la saison...
    Non, je ne pleure pas. Je patiente et rayonne
    Je tue les diables et lentement additionne
    Les étreintes de tous les mots que nous taisons

    Aussi

    Tout est différent les mots les vers et le sang
    Froid qu'il faut pour retenir ma bouche impie laissant
    Brûler mes lèvres et les mains transies d'infamie
    De nos âmes charmées ou nos chairs amies

    Oh oui

    J'ai osé m'engouffrer, le nez dans le plaisir
    Dans ce rêve saoul laisser tes rayons saisir
    Mes effluves aimantes, fragrances d'aveux
    Et sombrer au matin de l'envie plein tes yeux

    Épris

    Mais qui es-tu ? Comment doit-on te qualifier ?
    D'hiver trop brûlant ou de printemps incestueux !
    Tu n'as plus de saisons, je n'ai plus d'illusions
    Qu'importe qui tu es, c'est à toi que je veux me fier

    Le cœur engourdi de toutes ces allusions.

     

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  • Céleste
    Même le soleil jouit encore
    Dans ces longs draps blancs étirés
    Salis, rougis et gorgés d'ambre
    Laissent à nouveau le jour s'enfuir
    Maculé d'une torpeur sombre.

    Légère, la chaleur encombre
    L'air saturé de nos soupirs
    Dessous cette lune qui cambre
    Déjà ses rondeurs, Majestés
    Opales jouant de leur corps

    Céleste.

    Rosée, l'écume encore crépite
    Sous les assauts des va-et-vient
    Et la lune qui parfois t'habite
    Luit sur nos esprits mitoyens.

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  • L'écorce et la sève

    L'écorce et la sève

    Comme ils sont gracieux ces grands êtres décharnés
    L'écorce et la sèveLeurs torses forts offerts aux vents et aux caresses
    Leurs forces noueuses rompues aux sécheresses
    Et leurs bras soumis aux airs des cieux surannés.

    Comme ils sont envieux, ancêtres de paix fanés
    Sculptures phalliques des saisons pécheresses
    Aux veines d'un tronc marqué, promises aux déesses
    Témoins immobiles des chastes et damnés.

    Un vieux chêne trône au milieu d'un champ de terre
    Sillonné et pétri jusqu'au pied solitaire
    Amoureux transi de ces labours généreux.

    Il se joue du terreau des présences fertiles
    Offre carrure, feuilles, bourgeons érectiles
    Et sa sève, son essence aux plus amoureux.

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  • Comme expliqué dans le post "Exposition", j'ai eu l'immense plaisir de rencontrer l'artiste photographe Olivier Le Roux-Mevel qui exposait donc à Paimpol du 22 au 29 septembre 2016.
    Pour l'occasion, il m'avait demandé de lui faire un poème "d'inauguration" sur le thème de cette dernière : le voyage.
    Inspirée des œuvres qu'il allait présenter, je me suis pliée bien volontiers à l'exercice dont voici le résultat : (cliquez sur "lire la suite")

    Embarquement immédiat

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  •  

    La prière

    A genoux

    Pardonnez-moi mon Cher,
    Parce que j'ai omis de pécher :
    L'envie m'a trahie
    Et mon cœur a tremblé.

    Pardonnez-moi mon Cher,
    J'ai omis de céder
    Parfois de pudeur,
    La chair peut intimider.
    Tantôt j'ai choisi de paraître 
    Et ne pas impressionner,
    J'ai fait parler la tête
    Et les poings sont restés fermés.

    Pardonnez-moi mon cœur,
    Qui n'a pensé qu'à frapper
    Le pécher l'a trahi 
    Et du désir empressé
    En un battement s'est emmêlé.

    Pardonnez-moi, encore, d'aspirer
    Moins sagement, vous conviendrez.
    La prochaine fois vous le savez
    Vous serez tout cru, 
    Dévoré !

     

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  • Rien

    Inspiré de cette interview, "Rien" est une réponse directe. La langue française a beau être riche, en terme d'expression de l'amour, seuls la poésie, nos cinq sens et les silences en sont les plus dignes de traduction.

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  • La récompense

    Image : http://trendland.com/amy-judds-paintings/amy-judd-paintings_10/

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  • Ivre de bonheur

    Ivre de bonheur

    Parfois dans le flot de tes brumes
    Je distingue la netteté des iris
    Et le roseau fier et tendu
    Offre sa tête et ses plumes
    Aux regards des admiratrices
    Qui ne jugent qu'un inconnu.

    Rêvant le torse aux vents ivres
    La tête inondée depuis les pieds
    Il plie danse et tournoie
    Trompant d'alcool le froid, le givre
    L'ombre insolente qui  sied
    Au charmeur vacillant, presque droit.

    Ses longues palmes s'agitent
    Caressent d'un souffle les plantes
    Autour. De ses bras tentacules-racines
    Etreint, vaseux, la fleur qui l'habite
    Rien n'y peut, elles sont toutes charmantes
    De leurs iris bleu au cœur de cyprines.

     

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  • Vous aviez beaucoup aimé "Bouchée close" . Maintenant tue, le corps entier est plus disposé à parler.
    Laissez votre âme effleurer cette idée winktongue 

    L'effleure du mâle

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  • IN-CROY-ABLE !!
    Je pensais que tous mes "vieux" écrits étaient partis à la poubelle mais non ! J'en ai retrouvé quelques uns.
    Oui, sûr qu'ils mériteraient d'être retravaillés mais celui-là, rien que de le relire, j'en ressentais les sensations que j'avais pendant l'écriture. Alors je vous le confie, tel qu'écrit...il y a 21 ans.

    Et puis qui sait, peut être qu'un jour je le remanierai.

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  • Le coquelicot est une de mes fleurs préférée. Léger et subtil, d'un rouge éclatant, au velouté envoûtant.
    Dans le langage des fleurs, le coquelicot exprime généralement l'extravagance fantasque.
    J'aime à constater que lui et moi pouvons nous ressembler : de l'excentricité et de l'inconstance.

    Peut-être parce  que sa tige est très fine mais résistante et que sa fleur frémit au moindre souffle...ou bien parce qu'il émerveille l'œil et tourne la tête de son rouge opiacé, qualités perdues sitôt cueilli.

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  •  

    Une goutte est tombée là. Je la boirai.
    Peut-être pas.
    Ce serait de la gourmandise...
    Comme un faux pas dans la lumière
    Un regret sans ombre de pudeur
    Une sauvage assoiffée de tant d'ardeurs.

     J'hésite, je ne veux pas être repue.
    Je trinque, sans gueule de bois.
    Ce vin là était trop fade, finissons la bouteille !
    Il faut de l'ivresse et de la folie
    Auprès de deux corps endormis.
    Et ce vin là avait promis des merveilles.

     De la robe rosée toute l'âme est partie.
    La langueur, la sagesse ne doivent être assortis.
    Aux diables la réserve ou la vertu !
    Voilà la dame qui s'éveille à nouveau,
    Enivrée du calice de ses vices imbus,
    Elle suinte d'avoir eu si peu tôt
    La faim, la soif confondus.

     

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  • And nothing else matters...

    La danse des âmes

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  • J'ai tant rêvé de toi...

    En 1994 je lis ce texte. Il m'aura hanté des mois durant et voilà qu'il se rappelle à mon souvenir depuis quelque temps. A l'époque je m'en étais très largement inspirée et l'avais consigné dans mon journal intime après l'avoir adressé à l'élu de mon cœur.

    Le rendu est globalement médiocre au regard d'aujourd'hui cependant, je trouvais amusant de le restituer aujourd'hui.

     

    J'ai tant rêvé de toi

    J'ai tant rêvé de toi qu'il n'est plus temps sans doute que je m'éveille.
    Je dors debout, mon corps exposé à toutes les merveilles,
    A toutes les apparences de la vie ou de l'amour et toi,
    Seul dans tes labeurs, courageux, bel être tellement loin de moi,
    M'écrivant, exténué, mil vers et phrases déployant mon émoi
    Qui, sans doute ému, ne peut écrire comme toi si bien l'amour
    Sensiblement, doucement, fait le lentement encore et toujours.


    J'ai tant rêvé de toi, tant marché, couché avec ton fantôme
    Qu'il ne le reste plus qu'à être fantôme parmi les fantômes,
    Et plus ombre cent fois que l'ombre qui se promène la nuit
    Qui se promène et se promènera allègrement dans ta vie.
    Aussi longue sera t-elle, ton ombre ne saura être que moi
    Afin que je puisse toujours rester, fidèle, près de toi
    Et t'offrir ainsi l'amour le plus gai et le plus beau qui soit.

    J'ai tant rêvé de toi, sans qui mes rêves deviennent cauchemars.
    Mon Ange, Cupidon au lieu de sa flèche m'a piquée de son dard
    Et c'est avec ton amour dans ma peau que je m'endors
    Et c'est là qu'enfin, tu apparais alors
    Tandis que j'aimerai tant que demain ce soit toi qui me réveilles
    Avec tes baisers doux et sucrés pour m'ôter des bras du sommeil
    Et que nous fassions l'amour jusqu'aux prochains rayons du soleil.

     

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  • Lettre à...

     

    Lettre à …


    J'ai écrit entre les lignes. Désespérément.
    Et j'attends l'orage et sa pluie depuis bien longtemps.
    Je les ai lues et repassées, maintes fois,
    Mais le soleil n'a fait que passer,
    Laissant place à un brouillard de doutes et d'envies
    Aussi pressants que désirés.

    Je n'ai jamais cessé d'écrire et de lire. Lavée de ce désir trémoussé,
    Envieuse de ces mains agiles
    Et des tempêtes charnelles qui s'en dégageaient.

     

    J'ai lu, j'ai écrit. J'ai consommé ces lignes et, en moi, au plus profond de moi,
    J'ai su que tu serais là. Et tu es toujours là... Au fond.
    Ancré comme un point. Absolu et nécessaire.
    Tu es au fond de moi, comme une âme plus vive...
    Et tu trompes le temps. Et tu trompes la lune, le soleil et les nuages.
    Et la nature perd de ses forces depuis que je ne suis plus sage.


    J'ai écrit entre tes lignes au fond. Savamment.
    Et les larmes de ta pluie m'ont caressée, doucement.
    Je les ai bues et essuyées, cent fois,
    Mais la soif n'est pas passée
    Dans ce brouillon de doutes et d'envies
    Aussi urgents qu'espérés.


    Je n'ai jamais cessé de t'aimer et de te lire. Affamée de ce plaisir osé,
    Jouisseuse de ces mots agiles
    Et des parfums secrets qui s'en dégageaient.

     

    Je t'ai lu, écrit et consommé de courbes en lignes et, parfois,
    J'ai cru que tu te refuserais à moi. Et je suis toujours là, au fond.
    Liée par un tiret, à la fois proche et insulaire.
    Je suis à tes côtés, comme une âme lascive...
    Et je trompe tout le temps. Les lignes, les courbes et les pages
    Noircies par les carences de ce trop long sevrage.

     

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  •  

     

    Latente

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  • Photo: myrevelment.com

     

        A la mer

     

    Sur la plage de sable chaud
    Bondée de naïades dorées 
    Et d'athlètes tout aussi beaux 
    Fixent l'horizon orangé. 

     

    Les doux rayons tannent leur peau 
    Je n'en loupe pas une miette 
    Le soleil va couler bientôt 
    Ils plient déjà leur serviette. 

     

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  • Bouchée close

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Bouchée close

    J'avais fait taire ses mots ce matin là, trois
    Ceux là qui croissent quand le désir et l'envie
    Sévissent des fois alors que d’alcool la nuit
    Efface notre âme et les vers décrits parfois.

    Je lui ai dit: "Ces mots là ne sont pas pour moi"
    Et plus bas j'imaginais à deux cette nuit,
    Regrets de pudeur, jarretelles assorties,
    Dépeinte mil fois en rêves de joie.

    Vœux lascifs j'en garde encore l'eau à la bouche
    De cette soif, de ce corps nu beau à la louche,
    De l'homme affamé à en être corrompu.*

    J'en traduirai crayon et cyprine à la main
    Tous ces mots dits hier dans mes vers de demain
    Jusqu'à l'agonie ou à en être repue.

    (*) A l'Ambre de Selenie, "Péchés Mignons", Denis Trubert.

     

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  • Matin d'été

     Ce matin je me suis levée
    J'ai vu le ciel écartelé
    De nous avoir séparés
    Ciel d'automne ou ciel d'été
    Il pourra bien tout inventer
    La pluie, le vent ou la rosée
    Tu es ce nuage là, que rien ne peut emporter.

     Hier soir je me suis couchée,
    Sous ce ciel tout étoilé
    De mille lumières et de mille clartés
    J'ai fermé mes yeux ensommeillés
    De la tristesse de te quitter
    Puis j'ai dormi et j'ai rêvé
    Que tu étais là, à mes côtés.

     

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  • Les bras

     

    Je caresse le bel âtre
    D'une main sans candeur
    Et m'enivre dans l'antre
    Empli de chaleur
    Des bras d'un autre,

     

    Bonheur.
    De charme sans feinte
    Un soir ou une nuit
    Mille fois dépeinte
    Restons au lit,

     

    Étreinte.
    De peau douce
    Vie plus belle
                                                                               Saoûle sa bouche
                                                                               Deux amours s'emmêlent.

     

                                                                                Sagesse ou ivresse
                                                                                Ne pas faire de promesses,

                                                                                Charnelles.

     

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  • Trêve d'été

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    Petite mortPetite Mort

     

    Mes reins tremblent encore
    Vibrants de soubresauts
    De mes mains jusqu'au corps
    Frissonnant jusqu'aux os.

    Je tombe de plaisir
    Tournée vers d'autres dieux
    Le chemin du désir
    Fait toujours de son mieux.

     Le plaisir naît soudain
    Et revient aussitôt
    L'agonie n'est plus loin
    Je vais mourir bientôt.

    Puis l'ivresse est passée
    Le souffle s'est ténu
    Quand le masque est tombé
    Je me suis reconnue.

     

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  • Tu le sais.  Tu le sais 

      Tout. Tout s'évoque et rien ne se dit là vraiment.
      Le cœur joue l'abattement, les yeux la raison,
      Le tort le plus grand attend juste la passion.

      Je me fonds je me tends, tu le sais je t'attends
      Tout mon corps le consent, est comme au diapason
      Des labours et récoltes de toute saison.

      Tout se dit et rien ne s'évoque là vraiment.
      Les yeux clignent aisément le cœur a raison,
      Le tort le plus grand attend juste la saison.

      Tu le sens je me fends, je le sais je m'étends...
      Tout mon corps le ressent en faisant la liaison
      D'une âme désinvolte en cours de floraison.

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