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Par CrayonGris le 26 Mars 2018 à 11:53
Des cendres
Dans l'ascenseur de mes pensées
Il y a le mâle et l'ivresse
De vers, de vins à partager...
Sans pour autant qu'on se connaisse.
Là n'est pas la nécessité
Un peu de désinvolture !
Me garderai bien de monter
Mais de descendre au clair-obscur.Emmène -moi vite en enfer
Dompter le feu de mes diables
Emmène-moi à ton Paradis
Exaucer des vœux détestablesDélivre-moi de mes folies
De toutes mes pensées austères
Qui aiment à surgir à l'envie
Tu me seras salutaireGuide-moi bien vite mon Ami
Et surtout fais qu'en descendant
La porte reste ouverte longtemps
Le monde doit humer mon brûlis.
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Par CrayonGris le 12 Octobre 2017 à 12:30
L'étreinte
Serre-moi, serre-moi fort. Laisse mes yeux clore
Cet instant merveilleux et souvent écourté
Les bras emplis de notre bonheur reporté
Que mon infinie ferveur laisse toujours clore.Ne dis rien, prend ma main et saisis tout dès lors
L’enveloppe, le fond sans limite ni clarté
Les râles qui rassurent jusqu’en aparté
Les maris, les amants, les amis qu’on honore.
Peu importe les propos des pies pavanant
Leur ramage chaque jour plus beau ou luisant
Vicieuses et jalouses aux regards argentiques.Car on étreint sans réserve ceux qu’on estime
Et l’émoi suscité est toujours légitime
Pourvu que l'effusion soit simple et authentique.
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Par CrayonGris le 1 Septembre 2017 à 18:01
Entre Sade et Bacchus
Je regardais le flacon, jaugeais du regard
Son col, son épaule galbée toute en finesse,
De la gueule au corps empli, divine promesse
De la liqueur qui invite à se coucher tard.J'abouchais sans fondement le besoin hagard
D'une femme éperdue oublier ses richesses,
Esseulée et sans vertu supplier la liesse,
Vénérer la boisson et ses moindres égardsMais lorsque j'arrivais au cul la tête lourde
Que l'envie et la bouche n'étaient pas restées gourdes
J'ai su que l'ivresse ne serait raisonnable.Et je te regardais, toi, flacon merveilleux
Jurer par ta présence aux effets semblables
Du vin qui enivre le cœur et grise les yeux.
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Par CrayonGris le 12 Juillet 2017 à 11:15
Image: www.arcturius.org
Amante de la LuneJ'aime celui ci, celui là, leur cœur, leur place
Ravivent ma ferveur en tout victorieuse
Gageant la passion à jamais glorieuse
Que le jour ni la nuit n'altère ni efface.Je l'aime lui aussi, de son esprit vivace
Aux voltiges de sa répartie lumineuse
Ou lui encore, de son étreinte amoureuse
Et qui adroitement à chaque fois enlace.J'aime tous ces hommes qui souvent se ressemblent
Aux désirs immortels qui dedans moi s'assemblent
De toi que, jour et nuit, j'adule et j'adore.Mais mon corps, mon esprit et le cœur qui me tiennent
Sont chétif, et étroit, et plus malade encore
Qu'aussi vif d'amour et d'amitié qu'ils contiennent.
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Par CrayonGris le 6 Juin 2017 à 21:58
J'ai de ta peau en dessous de mes ongles
De ta salive sur toutes mes lèvres
J'ai de tes empreintes qui jouent, qui jonglent
De mon corps, de mes seins j'en eu la fièvreJ'ai de tes caresses qui me reprennent
Comme une tempête, comme un écho
Comme nombre d'envies que je refrène
Et qui reviennent au grand galopJ'ai de tout tes désirs que je féconde
Que je sustente, l'âme transcendée
Et qui avaient la conviction profonde
Que ma tête mon cœur auraient cédé
J'ai de tout tes fantasmes refoulés
De tes envieux baisers, jusqu'au matin
Je voudrais ton corps en sueur, échoué
Je n'ai que ton absence...dans tes reins.
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Par CrayonGris le 15 Mars 2017 à 11:48
Chairs amies
Mais qui es-tu donc pour m'imposer ce sevrage ?
Des heures, des jours entiers à penser à toi
Je te désire et t'implore comme tutoient
Les indiens qui dansent et quémandent les nuages
De pluie
Tes regards éhontés qui se posent sur moi
Furtifs et puissants comme un rai de lumière
Illumine mes sens et réchauffe mes chairs
Éclaire ma vie, mon âme et mon cœur larmoie
D'envie
Ces instants évanouis trop loin dans la saison...
Non, je ne pleure pas. Je patiente et rayonne
Je tue les diables et lentement additionne
Les étreintes de tous les mots que nous taisons
Aussi
Tout est différent les mots les vers et le sang
Froid qu'il faut pour retenir ma bouche impie laissant
Brûler mes lèvres et les mains transies d'infamie
De nos âmes charmées ou nos chairs amies
Oh oui
J'ai osé m'engouffrer, le nez dans le plaisir
Dans ce rêve saoul laisser tes rayons saisir
Mes effluves aimantes, fragrances d'aveux
Et sombrer au matin de l'envie plein tes yeux
Épris
Mais qui es-tu ? Comment doit-on te qualifier ?
D'hiver trop brûlant ou de printemps incestueux !
Tu n'as plus de saisons, je n'ai plus d'illusions
Qu'importe qui tu es, c'est à toi que je veux me fier
Le cœur engourdi de toutes ces allusions.
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Par CrayonGris le 12 Janvier 2017 à 19:36
Même le soleil jouit encore
Dans ces longs draps blancs étirés
Salis, rougis et gorgés d'ambre
Laissent à nouveau le jour s'enfuir
Maculé d'une torpeur sombre.Légère, la chaleur encombre
L'air saturé de nos soupirs
Dessous cette lune qui cambre
Déjà ses rondeurs, Majestés
Opales jouant de leur corpsCéleste.
Rosée, l'écume encore crépite
Sous les assauts des va-et-vient
Et la lune qui parfois t'habite
Luit sur nos esprits mitoyens.
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Par CrayonGris le 4 Novembre 2016 à 10:02
L'écorce et la sève
Comme ils sont gracieux ces grands êtres décharnés
Leurs torses forts offerts aux vents et aux caresses
Leurs forces noueuses rompues aux sécheresses
Et leurs bras soumis aux airs des cieux surannés.
Comme ils sont envieux, ancêtres de paix fanés
Sculptures phalliques des saisons pécheresses
Aux veines d'un tronc marqué, promises aux déesses
Témoins immobiles des chastes et damnés.
Un vieux chêne trône au milieu d'un champ de terre
Sillonné et pétri jusqu'au pied solitaire
Amoureux transi de ces labours généreux.
Il se joue du terreau des présences fertiles
Offre carrure, feuilles, bourgeons érectiles
Et sa sève, son essence aux plus amoureux.
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Par CrayonGris le 2 Octobre 2016 à 17:30
Comme expliqué dans le post "Exposition", j'ai eu l'immense plaisir de rencontrer l'artiste photographe Olivier Le Roux-Mevel qui exposait donc à Paimpol du 22 au 29 septembre 2016.
Pour l'occasion, il m'avait demandé de lui faire un poème "d'inauguration" sur le thème de cette dernière : le voyage.
Inspirée des œuvres qu'il allait présenter, je me suis pliée bien volontiers à l'exercice dont voici le résultat : (cliquez sur "lire la suite")
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Par CrayonGris le 11 Septembre 2016 à 09:29
A genoux
Pardonnez-moi mon Cher,
Parce que j'ai omis de pécher :
L'envie m'a trahie
Et mon cœur a tremblé.Pardonnez-moi mon Cher,
J'ai omis de céder
Parfois de pudeur,
La chair peut intimider.
Tantôt j'ai choisi de paraître
Et ne pas impressionner,
J'ai fait parler la tête
Et les poings sont restés fermés.Pardonnez-moi mon cœur,
Qui n'a pensé qu'à frapper
Le pécher l'a trahi
Et du désir empressé
En un battement s'est emmêlé.Pardonnez-moi, encore, d'aspirer
Moins sagement, vous conviendrez.
La prochaine fois vous le savez
Vous serez tout cru,
Dévoré !
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Par CrayonGris le 15 Juillet 2016 à 12:41
Inspiré de cette interview, "Rien" est une réponse directe. La langue française a beau être riche, en terme d'expression de l'amour, seuls la poésie, nos cinq sens et les silences en sont les plus dignes de traduction.
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Par CrayonGris le 31 Mai 2016 à 22:02
Ivre de bonheur
Parfois dans le flot de tes brumes
Je distingue la netteté des iris
Et le roseau fier et tendu
Offre sa tête et ses plumes
Aux regards des admiratrices
Qui ne jugent qu'un inconnu.Rêvant le torse aux vents ivres
La tête inondée depuis les pieds
Il plie danse et tournoie
Trompant d'alcool le froid, le givre
L'ombre insolente qui sied
Au charmeur vacillant, presque droit.Ses longues palmes s'agitent
Caressent d'un souffle les plantes
Autour. De ses bras tentacules-racines
Etreint, vaseux, la fleur qui l'habite
Rien n'y peut, elles sont toutes charmantes
De leurs iris bleu au cœur de cyprines.
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Par CrayonGris le 14 Mai 2016 à 11:00
Vous aviez beaucoup aimé "Bouchée close" . Maintenant tue, le corps entier est plus disposé à parler.
Laissez votre âme effleurer cette idée
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Par CrayonGris le 29 Avril 2016 à 22:19
IN-CROY-ABLE !!
Je pensais que tous mes "vieux" écrits étaient partis à la poubelle mais non ! J'en ai retrouvé quelques uns.
Oui, sûr qu'ils mériteraient d'être retravaillés mais celui-là, rien que de le relire, j'en ressentais les sensations que j'avais pendant l'écriture. Alors je vous le confie, tel qu'écrit...il y a 21 ans.Et puis qui sait, peut être qu'un jour je le remanierai.
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Par CrayonGris le 10 Avril 2016 à 21:41
Le coquelicot est une de mes fleurs préférée. Léger et subtil, d'un rouge éclatant, au velouté envoûtant.
Dans le langage des fleurs, le coquelicot exprime généralement l'extravagance fantasque.
J'aime à constater que lui et moi pouvons nous ressembler : de l'excentricité et de l'inconstance.Peut-être parce que sa tige est très fine mais résistante et que sa fleur frémit au moindre souffle...ou bien parce qu'il émerveille l'œil et tourne la tête de son rouge opiacé, qualités perdues sitôt cueilli.
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Par CrayonGris le 3 Avril 2016 à 12:36
Une goutte est tombée là. Je la boirai.
Peut-être pas.
Ce serait de la gourmandise...
Comme un faux pas dans la lumière
Un regret sans ombre de pudeur
Une sauvage assoiffée de tant d'ardeurs.J'hésite, je ne veux pas être repue.
Je trinque, sans gueule de bois.
Ce vin là était trop fade, finissons la bouteille !
Il faut de l'ivresse et de la folie
Auprès de deux corps endormis.
Et ce vin là avait promis des merveilles.De la robe rosée toute l'âme est partie.
La langueur, la sagesse ne doivent être assortis.
Aux diables la réserve ou la vertu !
Voilà la dame qui s'éveille à nouveau,
Enivrée du calice de ses vices imbus,
Elle suinte d'avoir eu si peu tôt
La faim, la soif confondus.
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Par CrayonGris le 23 Mars 2016 à 18:24
En 1994 je lis ce texte. Il m'aura hanté des mois durant et voilà qu'il se rappelle à mon souvenir depuis quelque temps. A l'époque je m'en étais très largement inspirée et l'avais consigné dans mon journal intime après l'avoir adressé à l'élu de mon cœur.
Le rendu est globalement médiocre au regard d'aujourd'hui cependant, je trouvais amusant de le restituer aujourd'hui.
J'ai tant rêvé de toi
J'ai tant rêvé de toi qu'il n'est plus temps sans doute que je m'éveille.
Je dors debout, mon corps exposé à toutes les merveilles,
A toutes les apparences de la vie ou de l'amour et toi,
Seul dans tes labeurs, courageux, bel être tellement loin de moi,
M'écrivant, exténué, mil vers et phrases déployant mon émoi
Qui, sans doute ému, ne peut écrire comme toi si bien l'amour
Sensiblement, doucement, fait le lentement encore et toujours.
J'ai tant rêvé de toi, tant marché, couché avec ton fantôme
Qu'il ne le reste plus qu'à être fantôme parmi les fantômes,
Et plus ombre cent fois que l'ombre qui se promène la nuit
Qui se promène et se promènera allègrement dans ta vie.
Aussi longue sera t-elle, ton ombre ne saura être que moi
Afin que je puisse toujours rester, fidèle, près de toi
Et t'offrir ainsi l'amour le plus gai et le plus beau qui soit.J'ai tant rêvé de toi, sans qui mes rêves deviennent cauchemars.
Mon Ange, Cupidon au lieu de sa flèche m'a piquée de son dard
Et c'est avec ton amour dans ma peau que je m'endors
Et c'est là qu'enfin, tu apparais alors
Tandis que j'aimerai tant que demain ce soit toi qui me réveilles
Avec tes baisers doux et sucrés pour m'ôter des bras du sommeil
Et que nous fassions l'amour jusqu'aux prochains rayons du soleil.
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Par CrayonGris le 20 Mars 2016 à 00:53
Lettre à …
J'ai écrit entre les lignes. Désespérément.
Et j'attends l'orage et sa pluie depuis bien longtemps.
Je les ai lues et repassées, maintes fois,
Mais le soleil n'a fait que passer,
Laissant place à un brouillard de doutes et d'envies
Aussi pressants que désirés.
Je n'ai jamais cessé d'écrire et de lire. Lavée de ce désir trémoussé,
Envieuse de ces mains agiles
Et des tempêtes charnelles qui s'en dégageaient.J'ai lu, j'ai écrit. J'ai consommé ces lignes et, en moi, au plus profond de moi,
J'ai su que tu serais là. Et tu es toujours là... Au fond.
Ancré comme un point. Absolu et nécessaire.
Tu es au fond de moi, comme une âme plus vive...
Et tu trompes le temps. Et tu trompes la lune, le soleil et les nuages.
Et la nature perd de ses forces depuis que je ne suis plus sage.
J'ai écrit entre tes lignes au fond. Savamment.
Et les larmes de ta pluie m'ont caressée, doucement.
Je les ai bues et essuyées, cent fois,
Mais la soif n'est pas passée
Dans ce brouillon de doutes et d'envies
Aussi urgents qu'espérés.
Je n'ai jamais cessé de t'aimer et de te lire. Affamée de ce plaisir osé,
Jouisseuse de ces mots agiles
Et des parfums secrets qui s'en dégageaient.Je t'ai lu, écrit et consommé de courbes en lignes et, parfois,
J'ai cru que tu te refuserais à moi. Et je suis toujours là, au fond.
Liée par un tiret, à la fois proche et insulaire.
Je suis à tes côtés, comme une âme lascive...
Et je trompe tout le temps. Les lignes, les courbes et les pages
Noircies par les carences de ce trop long sevrage.
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Par CrayonGris le 6 Mars 2016 à 20:16
A la mer
Sur la plage de sable chaud
Bondée de naïades dorées
Et d'athlètes tout aussi beaux
Fixent l'horizon orangé.Les doux rayons tannent leur peau
Je n'en loupe pas une miette
Le soleil va couler bientôt
Ils plient déjà leur serviette.
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Par CrayonGris le 11 Février 2016 à 06:12
Bouchée close
J'avais fait taire ses mots ce matin là, trois
Ceux là qui croissent quand le désir et l'envie
Sévissent des fois alors que d’alcool la nuit
Efface notre âme et les vers décrits parfois.
Je lui ai dit: "Ces mots là ne sont pas pour moi"
Et plus bas j'imaginais à deux cette nuit,
Regrets de pudeur, jarretelles assorties,
Dépeinte mil fois en rêves de joie.
Vœux lascifs j'en garde encore l'eau à la bouche
De cette soif, de ce corps nu beau à la louche,
De l'homme affamé à en être corrompu.*
J'en traduirai crayon et cyprine à la main
Tous ces mots dits hier dans mes vers de demain
Jusqu'à l'agonie ou à en être repue.(*) A l'Ambre de Selenie, "Péchés Mignons", Denis Trubert.
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Par CrayonGris le 7 Février 2016 à 20:33
Ce matin je me suis levée
J'ai vu le ciel écartelé
De nous avoir séparés
Ciel d'automne ou ciel d'été
Il pourra bien tout inventer
La pluie, le vent ou la rosée
Tu es ce nuage là, que rien ne peut emporter.Hier soir je me suis couchée,
Sous ce ciel tout étoilé
De mille lumières et de mille clartés
J'ai fermé mes yeux ensommeillés
De la tristesse de te quitter
Puis j'ai dormi et j'ai rêvé
Que tu étais là, à mes côtés.
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Par CrayonGris le 15 Janvier 2016 à 21:42
Les bras
Je caresse le bel âtre
D'une main sans candeur
Et m'enivre dans l'antre
Empli de chaleur
Des bras d'un autre,Bonheur.
De charme sans feinte
Un soir ou une nuit
Mille fois dépeinte
Restons au lit,Étreinte.
De peau douce
Vie plus belle
Saoûle sa bouche
Deux amours s'emmêlent.Sagesse ou ivresse
Ne pas faire de promesses,Charnelles.
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Par CrayonGris le 24 Décembre 2015 à 13:43
Petite mort
Mes reins tremblent encore
Vibrants de soubresauts
De mes mains jusqu'au corps
Frissonnant jusqu'aux os.Je tombe de plaisir
Tournée vers d'autres dieux
Le chemin du désir
Fait toujours de son mieux.Le plaisir naît soudain
Et revient aussitôt
L'agonie n'est plus loin
Je vais mourir bientôt.Puis l'ivresse est passée
Le souffle s'est ténu
Quand le masque est tombé
Je me suis reconnue.
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Par CrayonGris le 16 Décembre 2015 à 18:34
Tu le sais
Tout. Tout s'évoque et rien ne se dit là vraiment.
Le cœur joue l'abattement, les yeux la raison,
Le tort le plus grand attend juste la passion.Je me fonds je me tends, tu le sais je t'attends
Tout mon corps le consent, est comme au diapason
Des labours et récoltes de toute saison.Tout se dit et rien ne s'évoque là vraiment.
Les yeux clignent aisément le cœur a raison,
Le tort le plus grand attend juste la saison.Tu le sens je me fends, je le sais je m'étends...
Tout mon corps le ressent en faisant la liaison
D'une âme désinvolte en cours de floraison.
3 commentaires -
Par CrayonGris le 11 Décembre 2015 à 22:31
4 commentaires
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