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Par CrayonGris le 26 Novembre 2015 à 22:22
Parce qu'il est parfois nécessaire de rappeler l'étymologie de certains mots couramment utilisés de nos jours et dont on a oublié le sens premier (ou initial).
Et parce que les besoins fondamentaux se chargent de l'inspiration !
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Par CrayonGris le 15 Novembre 2015 à 18:17
Initialement ce poème était programmé d'être diffusé à la date anniversaire de l'attentat de Charlie hebdo.
Les circonstances récentes changent malheureusement la donne.
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Par CrayonGris le 11 Novembre 2015 à 08:00
Ceux qui me connaissent me demandent: "Mais comment ça te vient d'écrire comme ça?" et ils y vont de leurs suggestions. La plupart du temps, c'est tout à côté.
Non, je n'écris pas forcément ce que je vis et j'ai envie de dire "heureusement !".
Non, je n'écris pas forcément ce que je vis et j'ai envie de dire "malheureusement !".Je laisse vaquer mon imagination, je me fais mon petit ciné à moi et je le verbalise en l'enjolivant ou, au contraire, en noircissant le tableau. Je me vends du rêve, de la peur, de l'amour, de la pluie et du beau temps...
"Alinéa", lui, est né en deux temps. D'un gros délire avec une copine sur les fonctions de l'appareil photo d'un téléphone portable (kaléidoscope) et d'une cuite 15 jours plus tard !
Petite dédicace donc à Sandrine G. qui m'a bien inspirée et à Cécé D. pour ses délicieux mojitos si productifs, au sens propre comme au sens figuré !
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Par CrayonGris le 2 Novembre 2015 à 09:09
Sur la plage abandonnée
Bercée par le vent sur la plage arrosée par
Le cliquetis assourdissant des mâts qui s'entrechoquent,
Je n'entends plus rien d'autre dans tous ces regards
Que le clapotis différent des vagues qui papotent
De ton absence jouée par le sillage de ton départ.Les mouettes crient affamées la mer retirée
Offrant les coquins à la première venue qui s'épanche.
Là, de la pêcheresse recroquevillée
Et ici de l'oiseau au ventre blanc et à la plume étanche
Tous deux attirés des gourmands de l'étendue asséchée.Assise sur le sable arrosé par le vent
Et le soleil qui fouettent et animent mon teint hâlé
Du regard je recherche à mon tour le présent,
Le plus beau coquillage ou marin qui se joue alarmé
De l'appel d'une bouche affamée un jour de mauvais temps.
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Par CrayonGris le 24 Octobre 2015 à 00:10
A la rentrée, je suis allée à la Braderie de la bibliothèque de Rennes. Tous les livres à 1€ !!! LE bon plan. Bon, faut faire la queue, faut fouiller, trier, porter (prévoyez minimum 2h et pas plus de 30€, les achats sont limités pour qu'un maximum puisse en profiter). Mais c'est l'occasion de (re)découvrir des œuvres et/ou des auteurs sans se ruiner.
C'est là que j'ai découvert les "Poèmes Gourmands" de Jean-Pascal LASSUS (dont j'ai acheté deux florilèges identiques pour en faire aussi profiter mon ami poète Sélénie). La douleur, l'humour, l'amour, et le côté très épicurien qui se dégagent de ces poèmes m'ont séduite. Ca m'a rappelé quelqu'un . Son ami, le comédien Thibaut-Barnabé LACOUR, qui a fait éditer ce florilège ne manque pas d'humour non plus puisqu'il s'est offert le luxe de mettre un titre sans le poème.
Il l'explique ainsi :" Poème hypothétique puisque jamais écrit. Seulement ce titre, ou plutôt cette énigme, comme oubliée tout en haut d'une page restée à jamais vierge, au beau milieu d'un cahier de poésie corné, jauni et flétri par l'usure du temps; seulement ce titre, comme une invitation à perpétuer l'œuvre du poète..."Evidemment, il a fallu que je m'y colle ! Voici donc le résultat.
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Par CrayonGris le 15 Octobre 2015 à 19:11
Y'a des jours comme ça, on a envie de partir.
Loin, plus loin, jusqu'au bout de la solitude, jusqu'au bout de la plénitude...
Et la plume vous donne un peu d'air et vous fait oublier que vous prenez l'eau.
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Par CrayonGris le 12 Octobre 2015 à 18:40
Être là
Tout près
Être là
Juste làDe si loin
Et de tout
Et de rienSe frôler
S'attirerSe brûler
De mots divinsRegards sans fin
Tout bas brûler
Sans s'envoler
Juste être là
Ou dans tes brasApothéose
Pourvu que j'oseÊtre là tout près
Se frôler exprèsAmical mensonge
Brûle mes penséesAttise le songe
D'une nuit rêvéeÊtre là tout près de rien
Frôler la vie d'une main
En se serrant de mots
S'embrasant du regardEnfin
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Par CrayonGris le 9 Octobre 2015 à 23:29
Rimbaud et Verlaine sont de mes poètes préférés. Leur art dans la manière d'évoquer, de suggérer me laisse rêveuse...
Inspirée -entre autre- de leur célèbre sonnet, je me suis pliée à l'exercice grivois, offrant mes pensées d'alors au plus soupiré.
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Par CrayonGris le 8 Octobre 2015 à 10:58
Entre le rêve, le souhait ou la réalité, il peut n'y avoir qu'un pas. Il suffit d'un peu d'imagination...
Après lecture de ce poème, j'espère que vous aurez plaisir à vous promener sous la pluie, sous les vents, enveloppé des baisers et des souffles de ceux que vous voudrez.
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Par CrayonGris le 2 Octobre 2015 à 10:47
Ce poème est un cri, une révolte....un conseil !
Comment se fait-il que personne auparavant ne m'ai dit tout ce que je ratais de ma vie ?
Je le fais ici pour vous : les filles, bougez votre cul, le mariage ne doit pas être une prison dorée !
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Par CrayonGris le 30 Septembre 2015 à 10:53
Quand on réalise qu'on est heureux, que tout va bien, que ça peut ne pas durer et que ce sera très certainement le cas, on a envie de profiter. De chaque moment. De chaque instant. De faire ce qu'on n'a jamais osé parce que c'est socialement mal vu ou parce que l'éducation qu'on nous a offerte ne nous y a pas autorisé. Je pense que c'est un tort. La vie est courte et s'il y a des choses qui ne doivent pas y figurer, ce sont biens les regrets ! Au diable les "il ne faut pas", "je ne dois pas" et si "on a envie de" et bien on se fait plaisir (et pis c'est tout!)
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Par CrayonGris le 27 Septembre 2015 à 20:45
La vie nous invite souvent à conserver des habitudes, aussi banales soient-elles, qui ont des répercussions sur notre santé. Et c'est votre entourage proche qui vous alerte. Après avoir, de trop nombreuses années, fait la sourde oreille, n'entendant là que les complaintes d'un père plutôt que celles d'un mari bienveillant, j'ai fini par me rendre à l'évidence.
Le voyage fut court pour une destination lointaine. Ce jour là, mon médecin m'a proposé d' arrêter la pilule. Oui, oui, vous lisez bien: la pilule !!! Oui monsieur, celle-là même pour laquelle vous priez que votre moitié ne l'ait pas oubliée. Oui madame, cette petite cochonnerie qui vous bride à votre insu. J'exagère à peine. Plus j'en parle autour de moi et plus je me rends compte que de nombreuses femmes sont concernées.
Merci docteur C. , je vous dois beaucoup plus que ce qui est dit ici.
Merci Chéri de m'avoir ouvert les yeux sur MA vie de femme qui m'a inspiré ce premier poème de ma nouvelle vie "La Camisole".
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Par CrayonGris le 26 Janvier 2015 à 19:01
Parfois, la lecture d'un poème peut me faire réagir dans l'instant. C'est rare que je ne dégaine pas mon crayon gris et que je tape, comme ça, en ligne, sur le feu. C'est même la première fois que ça arrive mais c'est exactement ce qu'il s'est passé avec le poème de Jacques Prével "Je n'ai jamais travaillé dans le temps". Voici donc le résultat. Un jet. Un seul. J'adore. En plus c'est tout moi :-)
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