• Céleste

    Céleste
    Même le soleil jouit encore
    Dans ces longs draps blancs étirés
    Salis, rougis et gorgés d'ambre
    Laissent à nouveau le jour s'enfuir
    Maculé d'une torpeur sombre.

    Légère, la chaleur encombre
    L'air saturé de nos soupirs
    Dessous cette lune qui cambre
    Déjà ses rondeurs, Majestés
    Opales jouant de leur corps

    Céleste.

    Rosée, l'écume encore crépite
    Sous les assauts des va-et-vient
    Et la lune qui parfois t'habite
    Luit sur nos esprits mitoyens.

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