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Ceux qui me connaissent me demandent: "Mais comment ça te vient d'écrire comme ça?" et ils y vont de leurs suggestions. La plupart du temps, c'est tout à côté.
Non, je n'écris pas forcément ce que je vis et j'ai envie de dire "heureusement !".
Non, je n'écris pas forcément ce que je vis et j'ai envie de dire "malheureusement !".Je laisse vaquer mon imagination, je me fais mon petit ciné à moi et je le verbalise en l'enjolivant ou, au contraire, en noircissant le tableau. Je me vends du rêve, de la peur, de l'amour, de la pluie et du beau temps...
"Alinéa", lui, est né en deux temps. D'un gros délire avec une copine sur les fonctions de l'appareil photo d'un téléphone portable (kaléidoscope) et d'une cuite 15 jours plus tard !
Petite dédicace donc à Sandrine G. qui m'a bien inspirée et à Cécé D. pour ses délicieux mojitos si productifs, au sens propre comme au sens figuré !
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Sur la plage abandonnée
Bercée par le vent sur la plage arrosée par
Le cliquetis assourdissant des mâts qui s'entrechoquent,
Je n'entends plus rien d'autre dans tous ces regards
Que le clapotis différent des vagues qui papotent
De ton absence jouée par le sillage de ton départ.Les mouettes crient affamées la mer retirée
Offrant les coquins à la première venue qui s'épanche.
Là, de la pêcheresse recroquevillée
Et ici de l'oiseau au ventre blanc et à la plume étanche
Tous deux attirés des gourmands de l'étendue asséchée.Assise sur le sable arrosé par le vent
Et le soleil qui fouettent et animent mon teint hâlé
Du regard je recherche à mon tour le présent,
Le plus beau coquillage ou marin qui se joue alarmé
De l'appel d'une bouche affamée un jour de mauvais temps.
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A la rentrée, je suis allée à la Braderie de la bibliothèque de Rennes. Tous les livres à 1€ !!! LE bon plan. Bon, faut faire la queue, faut fouiller, trier, porter (prévoyez minimum 2h et pas plus de 30€, les achats sont limités pour qu'un maximum puisse en profiter). Mais c'est l'occasion de (re)découvrir des œuvres et/ou des auteurs sans se ruiner.
C'est là que j'ai découvert les "Poèmes Gourmands" de Jean-Pascal LASSUS (dont j'ai acheté deux florilèges identiques pour en faire aussi profiter mon ami poète Sélénie). La douleur, l'humour, l'amour, et le côté très épicurien qui se dégagent de ces poèmes m'ont séduite. Ca m'a rappelé quelqu'un . Son ami, le comédien Thibaut-Barnabé LACOUR, qui a fait éditer ce florilège ne manque pas d'humour non plus puisqu'il s'est offert le luxe de mettre un titre sans le poème.
Il l'explique ainsi :" Poème hypothétique puisque jamais écrit. Seulement ce titre, ou plutôt cette énigme, comme oubliée tout en haut d'une page restée à jamais vierge, au beau milieu d'un cahier de poésie corné, jauni et flétri par l'usure du temps; seulement ce titre, comme une invitation à perpétuer l'œuvre du poète..."Evidemment, il a fallu que je m'y colle ! Voici donc le résultat.
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Y'a des jours comme ça, on a envie de partir.
Loin, plus loin, jusqu'au bout de la solitude, jusqu'au bout de la plénitude...
Et la plume vous donne un peu d'air et vous fait oublier que vous prenez l'eau.
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Être là
Tout près
Être là
Juste làDe si loin
Et de tout
Et de rienSe frôler
S'attirerSe brûler
De mots divinsRegards sans fin
Tout bas brûler
Sans s'envoler
Juste être là
Ou dans tes brasApothéose
Pourvu que j'oseÊtre là tout près
Se frôler exprèsAmical mensonge
Brûle mes penséesAttise le songe
D'une nuit rêvéeÊtre là tout près de rien
Frôler la vie d'une main
En se serrant de mots
S'embrasant du regardEnfin
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