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Au feu !
Au feu !
L'âtre brille encore peu il est presque mort
D'avoir vivoté aussi longtemps du bois vert
De sa jeunesse alimenté par les travers
Qui l'avaient pourtant nourri et rendu si fort.Il a fallu en prendre soin, comme un trésor
Précieux d'un souffle inné par la nature offert
Inutile et vain le foyer a trop souffert
Pour les quelques braises sauvées de longs efforts.Le crépitement de la flamme, sa rougeur
Et sa langue habile lampant à toute heure
Auront chauffé certes, mais pour tromper l'ennui.Et si le vent a soufflé sur les braises hier
Vous vous étouffez aujourd'hui dans la poussière
Des cendres d'un foyer chargé d'un seul brûlis.
Tags : braises, vert, foyer, souffle, feu, ennui
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Commentaires
Après 2 petites choses en première lecture, il s'agit bien d'un des meilleurs...
Ouh la ! Je saurai donc compter ?